Par le récit, être l’auteur de sa propre vie soulève un coin du voile sur les rouages d’une mécanique complexe et singulière et permet de donner du sens, de mieux s’approprier son évolution et son développement.
L’Homme est un être social qui a subsisté jusqu’à ce jour et s’émancipe grâce aux liens qu’il a appris à tisser avec son environnement.
Ils ont redoublé deux à cinq fois entre la maternelle et le bac, ils ont été orientés vers des cycles courts : sixième de transition, CPPN, CAP, BEP, ils ont parfois été rétrogradés ou ont décroché. Leur entourage n'imaginait pas qu'ils puisent "aller loin", voire les déclarait "incapables", "nuls", "inaptes aux études".
On ne peut pas vivre ailleurs que dans sa culture. Les traditions permettent de solidariser les individus ce qui donne un sentiment de familiarité sécurisante.
Quand un malheur frappe un sujet, il a déjà construit un type de personnalité.
Il n'y a pas de concepts hors culture.
Il n'y a pas de concepts hors culture. Le trauma et la résilience ont eu du mal à entrer dans la culture.
Les virus existent dans la nature et ils ne font pas d'épidémie, ils sèchent. Pour déclencher une pandémie il faut une civilisation.
L'adoption : une expérimentation spontanée de la résilience. Résilience neuronale. Résilience affective. Résilience psychologique. Résilience selon la culture.
Seront étudiés :
A chaque étape du développement, les déterminants de la résilience agissent sur un organisme et une personnalité déjà structurés...
L’attachement ne s’éteint pas avec l’âge. Il change de forme et de transaction avec le milieu.
A quoi correspond la notion de résilience ? Comment la définir de façon conceptuelle ? Comment en faire un concept opérationnel ? Comment passer de la métaphore au concept ?
Sous l’influence de parents toxiques, M.-L. Kieken témoigne de son enfance douloureuse. Comment arriver à la résilience ? Peut-on vraiment renaître ?
L'association des mots « parents » et « toxiques » peut sembler étrange, voire dérangeante.
Tous les parents commettent, certes, des erreurs : une réaction due à l’indisponibilité, à la fatigue ou à l'agacement ne fait pas d'eux des pervers, des manipulateurs ni des éducateurs incapables, cruels ou déficients...
Le terme « résilience » est maintenant passé dans le langage courant, au point de susciter des espoirs menant à des mécompréhensions, voire à des contresens, autant qu'à des tentatives de récupération volontariste.
Dans un monde postmoderne empreint au chaos, individualiste, hédoniste, consumériste et déstructurant même la biodiversité, la résilience aurait-elle encore un sens ?